– Le verset 31 de la sourate An-Nur stipule que les esclaves et les servantes peuvent voir vos parties intimes,
– Le verset 58 de la sourate An-Nur dit que lorsque vous vous déshabillez, vous devez demander la permission à vos esclaves et servantes pour qu’ils ne vous voient pas nu.
Cher frère,
– Voici la traduction des versets en question :
«Dis aussi aux femmes croyantes de se préserver les regards, de préserver leurs parties intimes. Qu’elles ne montrent pas leurs ornements, sauf ce qui apparaît naturellement. Qu’elles portent leurs châles sur leurs corsages. Qu’elles ne montrent leurs ornements qu’à leurs maris, à leurs pères, aux pères de leurs maris, à leurs fils, aux fils de leurs maris, à leurs frères, aux fils de leurs frères, aux fils de leurs sœurs, à leurs femmes, à leurs esclaves, aux hommes qui ne ressentent aucun besoin pour les femmes, ou aux enfants qui ne comprennent pas encore les parties intimes des femmes… »
(Nur, 24/31)
« Ô vous qui croyez ! Avant la prière du matin, lorsque vous vous déshabillez pour vous reposer à midi, et après la prière du soir, abstenez-vous de ces choses ! »
en trois fois
…que vos esclaves et serviteurs, ainsi que vos enfants qui n’ont pas encore atteint l’âge de la puberté, vous demandent la permission d’entrer dans votre chambre. Ce sont vos trois moments d’intimité. En dehors de ces moments, il n’y a aucun inconvénient pour vous ni pour eux à entrer sans autorisation…
(An-Nur, 24/58)
– On peut dire ici :
a)
Dans le verset 31 de la sourate An-Nur,
public
Il est fait mention d’une disposition qui stipule que les femmes peuvent dévoiler leurs ornements en présence de certains individus, y compris les esclaves considérés comme membres de la famille, en plus des membres intimes de la famille. En effet, cette autorisation est accordée car il est très difficile pour les esclaves, qui vivent constamment dans la maison, de s’enfuir.
– Dans le verset 58 de la sourate An-Nur,
comme pour les enfants, pour les esclaves aussi
à l’exception de trois occasions
Une disposition a été établie. Autrement dit, dans le verset 58, le cadre de la permission accordée aux femmes contre les enfants et les esclaves, qui était auparavant général, a été restreint, et il a été stipulé que même ces derniers ne pourraient pas entrer dans les chambres des femmes à leur guise à trois moments précis.
(voir Tabari, Razi, Ibn ‘Ashur, Maraqi, au lieu indiqué)
b)
Selon une tradition, après la révélation du verset 31 de la sourate An-Nur, une femme nommée Asma, fille d’Abou Mersed, s’est plainte de cette situation et a exprimé son mécontentement face aux visites non autorisées et non sollicitées de ses enfants et de ses esclaves. En réponse, le verset 58 de la sourate An-Nur a été révélé, excluant trois cas de la règle générale.
(voir agy)
Selon Ibn ‘Ashour, si ce récit est authentique, alors le verset 58 abroge la disposition pertinente du verset 31.
(voir Ibn ‘Ashur, mois)
c)
Mentionné dans le verset
« Ce sont vos trois moments d’intimité. En dehors de ces moments, il n’y a aucun inconvénient pour vous ni pour eux à ce qu’ils entrent sans autorisation. »
Comme on peut le comprendre à partir de la traduction, la restriction mentionnée dans le verset 58 ne s’applique qu’à trois moments.
– Il existe des interprétations divergentes sur ce point dans les sources de commentaires coraniques. Nous ne jugeons pas opportun d’en faire l’analyse…
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions