Si Dieu n’a pas besoin de nous, pourquoi nous a-t-il créés ?

Allah’ın bize ihtiyacı yoksa neden yarattı?
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Réponse

Cher frère,

Combler une lacune signifie combler un manque, combler une carence. Travailler en tant que personne en situation de besoin, c’est combler une lacune, combler un manque.

Par conséquent, Dieu n’a besoin de rien.

Dieu est un être éternel. Il n’a besoin d’exister, ni d’avoir quoi que ce soit qui lui manque. Car le manque et le besoin sont des caractéristiques des créatures.

Toute activité ne découle pas d’un besoin. Un poète ne écrit pas de poèmes parce qu’il en a besoin, car écrire des poèmes ne satisfait aucun de ses besoins.

De même, un peintre ne peint pas par nécessité. Au contraire, ce poète et ce peintre ont écrit ce poème et peint ce tableau d’art pour transformer leur talent potentiel en réalité.

De même, Il n’en ressentait pas le besoin. Mais Dieu a voulu contempler les manifestations, les splendeurs de Ses innombrables attributs et noms, tels que Son pouvoir, Sa connaissance et Sa sagesse infinies. C’est pourquoi —

Oui, de même, Dieu, qui possède des attributs d’une beauté et d’une perfection infinies, a voulu avant tout contempler lui-même ces attributs, et il a créé les créatures pour les contempler. Puis il a révélé cet art aux êtres conscients.

– De plus, Dieu n’a pas qu’un seul but en créant l’univers…

Ces explications représentent l’aspect de la création que nous, en tant qu’humains, pouvons comprendre. Il n’est nullement exagéré de dire que Dieu, dont les noms et les attributs sont infinis, a des objectifs illimités dans son œuvre de création…

Cependant,

Autrement dit, Dieu n’a pas créé les êtres vivants parce qu’il en avait besoin, mais parce qu’il ressentait une satisfaction sacrée et pure, digne de lui.

Écoutons Bediüzzaman, un expert en la matière, nous éclairer sur ce sujet :

« De même que l’activité dans la création provient d’un désir, d’une aspiration, d’un plaisir. »

Et il y a même certainement du plaisir dans chaque activité ; peut-être que chaque activité est une sorte de plaisir.

Il existe donc une manière, une forme et un mode appropriés pour que le Vâcib-ül Vücud soit infini et possède une infinité d’attributs.

Et il y a une infinité qui provient de cette miséricorde sacrée et de cet amour sacré.

Et une ardeur immense, provenant de cette sainte passion.

Et ce bonheur sacré, s’il est permis de le dire ainsi, est infini.

Il en résulte un immense sentiment de bien-être, issu de la bonté infinie qui émane de cette essence sacrée, et des joies et des perfections qui découlent de la manifestation de la puissance créatrice dans les créatures, de la réalisation de leurs potentialités et de leur perfectionnement, un sentiment qui, si l’on peut ainsi dire, est infini et sans limites, et qui appartient à la nature du Dieu Tout-Puissant et Tout-Miséricordieux.

– Notre dernier conseil est de lire le Risale-i Nur.

Tous vos doutes sur ce sujet s’évanouiront, à condition que vous soyez un client sincère et désireux d’apprendre…


Avec mes salutations et mes prières…

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