Si, après avoir prêté serment, nous faisons quelque chose qui y est contraire par oubli, notre serment est-il violé ?

Réponse

Cher frère,

Selon les écoles de pensée shafi’ite et hanbalite, celui qui enfreint son serment par oubli n’est pas considéré comme ayant commis un péché (hânis) et n’est donc pas tenu de faire expiation. Les preuves en sont un verset coranique (Ahzab, 33/5) qui stipule que les hommes ne sont pas pénalisés pour leurs erreurs, et un hadith selon lequel les musulmans ne sont pas responsables de leurs actes commis par erreur, oubli ou contrainte (Ibn Mâce, Talak, 16).

Selon Abou Hanifa et Malek, celui qui a rompu son serment sous la contrainte doit payer une expiation ; selon Ahmed ibn Hanbal, il n’est pas tenu de le faire. Quant à l’Imam Chafi’i, deux opinions différentes lui sont attribuées à ce sujet. (Ibn Qudama, al-Mughni, XI/177, 178)

Selon les hanafites, celui qui, même par oubli, accomplit un acte contraire à son serment, a rompu son serment.

Pour plus d’informations, cliquez ici : SERMENT

Un serment prononcé sous la contrainte est-il valide, et que faut-il faire si un tel serment est prêté ?


Avec mes salutations et mes prières…

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