Qu’est-ce que la critique ou la critique littéraire ?

Tenkit veya eleştiri nedir?
Détails de la question

– Quelles sont les règles et les principes de la critique ?

– À quoi doivent faire attention celui qui critique et celui qui est critiqué ?

Réponse

Cher frère,

Cela signifie mettre en évidence les défauts d’une chose, révéler ses imperfections ; c’est aussi éliminer les défauts d’un discours pour mettre en valeur ses beautés. On appelle celui qui critique un critique. En français, le terme utilisé à la place de critique est défini comme l’examen d’une personne, d’une œuvre, d’un sujet dans le but de révéler ses aspects positifs et négatifs.

Comme on peut le constater, la critique ou la réfutation est une tentative de correction visant à intervenir sur quelque chose de défectueux, incomplet ou problématique, afin de faire émerger la vérité et l’exactitude.

Avant tout, et c’est un principe fondamental, la critique doit être constructive.

Pour que les relations interpersonnelles soient saines et durables, une communication ouverte et honnête est l’un des éléments les plus importants. Les gens doivent pouvoir partager librement des informations, des sentiments, des opinions et des pensées, pouvoir parler en confiance envers eux-mêmes et envers l’autre, et pouvoir faire confiance à ce qu’ils entendent.

Une des causes majeures des problèmes rencontrés dans la vie sociale et professionnelle est l’incapacité d’établir une communication ouverte et honnête, due à un manque de confiance. Les gens sont souvent confrontés à des réactions négatives lorsqu’ils disent la vérité, et regrettent ensuite ce qu’ils ont dit. Souvent, c’est précisément cette crainte qui les empêche d’établir une communication ouverte et honnête, de dire la vérité.

Il est indéniable que la critique peut prendre différentes formes, intensités et effets. La critique destructrice, qui vise les traits de personnalité, humilie en présence d’autrui, laisse la personne paralysée au moment inopportun, et éteint son espoir, son enthousiasme et son excitation, est en réalité une agression mal intentionnée plutôt qu’une critique. Si la critique vise à détruire, à terminer et à anéantir, elle se transforme en comportement agressif et déclenche très probablement un processus conflictuel négatif et de plus en plus virulent.

La conception des relations qui favorise un tel style de communication dépend du développement d’une culture de la critique saine.

Les critiques doivent être formulées dans le but d’établir et de maintenir une relation saine et durable. De même, une critique constructive et utile doit être accueillie avec patience et compréhension, comprenant des messages bien intentionnés, des conseils, un soutien et des suggestions d’amélioration, permettant ainsi à la personne concernée de se transformer et de s’améliorer en conséquence. Dans ce sens, ce qui importe dans une critique n’est pas la personne qui critique ou celle qui est critiquée, mais le sujet, la situation ou la caractéristique critiqués.

Pour qu’une critique soit juste et constructive, elle doit être fondée sur la tolérance, la patience, la compréhension, une écoute active et empathique, le respect et la courtoisie, et porter sur les idées et les sujets. Les critiques visant les personnes et leurs traits de caractère sont souvent du domaine du commérage, de l’accusation, de la plainte, de l’agression, du harcèlement émotionnel et autres comportements inacceptables.

– En principe, il faut éviter de faire des attaques personnelles, mais s’il est évident que le préjudice causé aux autres provient moins de la force de ses idées que de l’autorité qu’on lui accorde, il peut être nécessaire de faire occasionnellement référence à sa personne.

– Quel que soit le statut social d’une personne, si les idées qu’elle exprime sont incompatibles avec les principes de l’Islam / de l’orthodoxie sunnite, il faut démontrer l’erreur de ces idées.

La critique doit être formulée de manière à ne pas rompre le lien de respect et d’affection normalement existant entre le critique et la personne critiquée. Cette règle s’applique aussi bien aux membres d’une même famille qu’aux inconnus. Ainsi, la critique d’un enfant envers son père, d’un élève envers son professeur, d’un jeune frère envers son aîné, doit être exprimée avec le plus grand soin. De même, si nous devions critiquer de grands jurisconsultes comme Imam al-Azam et Imam al-Shafi’i, ou des rénovateurs de la religion comme Imam al-Ghazali et Imam al-Rabbani, cela ne doit absolument pas dépasser les limites du respect que nous leur devons.

– Il semble impossible pour quiconque nourrit des sentiments tels que la jalousie, l’envie et l’exclusion, et qui adopte une telle perspective, de tenir compte de la volonté d’Allah dans ses critiques.

– Les pensées telles que vaincre l’adversaire, prouver sa capacité à critiquer tel ou tel grand personnage, acquérir une nouvelle image de missionnaire auprès de l’opinion publique, ou encore rechercher la gloire, sont des éléments qui entravent la réalisation des actions scientifiques, spirituelles et intellectuelles – dans le cadre des mesures de justice.

Les critiques d’une personne dont la source d’information n’est pas fiable sont vouées à l’échec.

En effet, il est possible que la personne critiquée ait été calomniée, que ses propos aient été déformés ou, au minimum, qu’elle ait été mal comprise. Par conséquent, il faut être extrêmement prudent avec les informations provenant de sources corrompues et hypocrites, et il faut toujours garder à l’esprit la possibilité de distorsion dans les informations qu’elles fournissent.

– La haine et la colère envers une communauté ne doivent pas empêcher de lui faire preuve de justice, de compassion et de mesure. Par conséquent, il faut critiquer de manière justifiée, pour faire valoir un droit, et non pas sur la base d’injustice ou d’intérêts personnels.

– Une critique non constructive est soit une insulte, soit une querelle. Si une critique est destructrice et provoque des ressentiments, elle est alors devenue une querelle. Les personnes qui se querellent essaient de répondre à leur interlocuteur en essayant tous les moyens. Le Coran, en énumérant les caractéristiques des personnes qui se querellent, souligne à quel point il est inutile de discuter sans connaissance sur un sujet, sans guide éclairant ou sans document écrit explicatif.

– La personne qui critique doit abandonner et mettre fin à la critique dès que la personne à qui elle s’adresse prend les choses à titre personnel et se lance dans une défense de soi.

– Tenir compte de la psychologie humaine et, selon les circonstances, formuler la critique sans nommer la personne, afin que le destinataire prenne sa part de la critique et corrige sa situation, est conforme à la morale prophétique.

Il faut savoir qu’il s’agit d’une approche qui ne repousse ni ne décourage les gens autour de soi, mais qui les attire et les gagne. C’est un langage qui met en œuvre le langage du corps, des mots et du cœur. Le Coran témoigne du fait que le Prophète (que la paix soit sur lui) traitait les croyants avec douceur, même lorsqu’il les critiquait.

Plus la critique est sincère et sincère, autrement dit, plus elle est dirigée vers la satisfaction d’Allah, plus elle sera fructueuse. La personne critiquée doit comprendre les bonnes intentions du critique et voir sa sincérité. Sinon, la personne à qui elle s’adresse peut adopter une position défensive. Le Coran n’approuve en aucun cas les associés que les polythéistes considèrent comme des dieux, et ne reconnaît aucune part de vérité. À chaque occasion, il souligne l’absurdité des entités considérées comme des dieux en dehors d’Allah. Cependant, le Coran ne les insulte jamais et interdit également l’insulte.

Les personnes confiantes en elles ne sont pas gênées par les critiques, mais les apprécient. Car cela peut avoir de nombreux avantages. Bien souvent, des malentendus sont éclaircis grâce à la critique, ce qui peut même mener à de nouvelles amitiés.

– La personne critiquée, si elle est à la recherche de la vérité, doit se concentrer sur le sujet, quel que soit le ton de la critique. En s’attardant sur celui qui critique, elle passe à côté du sujet et entrave la croissance de sa conviction.

– La critique ne doit pas seulement être dirigée vers les autres. Il est également nécessaire de s’auto-critiquer. On appelle cela [nom à insérer ici]. L’auto-critique peut également être appliquée aux communautés et aux sociétés, désignant ainsi les communautés et les sociétés qui se remettent en question, identifient leurs défauts et choisissent de les corriger. Le Coran lance un avertissement remarquable à ce sujet, nous exhortant à ne pas oublier notre propre moi tout en nous recommandant le bien.

Les critiques formulées à l’encontre d’une recherche sont inévitablement influencées par des fluctuations émotionnelles.

Les critiques qui visent directement la personne sont non seulement inutiles, mais elles sèment aussi les germes d’une nouvelle haine et d’une nouvelle animosité.

Les critiques faites avec des préjugés et des idées préconçues, en fermant les oreilles aux idées soulevées par l’autre partie, aggravent le problème au lieu de le résoudre.

La critique pure et simple fait plus de mal que de bien.

Une personne consciente de ses erreurs et de ses faiblesses formule ses critiques avec plus de bienveillance et fait preuve d’une plus grande compréhension envers l’autre.

Les critiques partisanes alimentent la corruption et favorisent la violence. Il faut privilégier les critères de « justice » et de « vérité » plutôt que la distinction « nous » et « eux ».

Les idées gagnent en profondeur et en complexité lorsqu’on prête attention aux critiques et qu’on les intériorise.

Une critique faite dans le but d’obtenir la faveur d’Allah, en se mettant à la place de la personne critiquée, est une critique religieuse, et c’est aussi un…

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Avec mes salutations et mes prières…

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