– Quelle est la peine, selon la loi islamique, pour celui qui ne paie pas la zakat et le djizya ?
Cher frère,
– En droit islamique, il n’existe pas de limite légale au-delà de laquelle il serait interdit de ne pas verser la zakat.
Cependant, en l’absence d’une peine légale prévue par la charia.
Peine de ta’zir
existe.
Ta’zir,
dans le but de préserver l’intérêt et le bien-être du public et de la communauté, au chef de l’État
(aux autorités gouvernementales)
Il s’agit d’une peine reconnue et déterminée par eux.
Selon l’application de cette peine de ta’zir, le juge peut saisir une partie des biens de celui qui ne verse pas l’aumône obligatoire.
Le fondement de cette règle est le hadith rapporté par Ahmad ibn Hanbal, An-Nassai et Abu Dawud, qui est le suivant :
« Celui qui verse l’aumône en espérant la récompense, à celui-là
(de l’aumône qu’il a donnée)
Il y a une récompense. Quiconque refuse de donner l’aumône, nous lui donnerons l’aumône
(par la force)
nous les prenons, ainsi que leurs chameaux
(concernant le bien sur lequel l’impôt de l’aumône est dû)
nous en prenons une partie. C’est l’un des devoirs que notre Seigneur Tout-Puissant nous a imposés.
(l’aumône collectée, le bien)
Ce n’est pas halal pour la famille de Muhammad.
(voir Neylu’l-Evtar, 4/121 ; V. Zuhaylî, el-Fıkhu’l-İslamî, 2/735)
Si quelqu’un refuse de payer la zakat parce qu’il la nie, l’État lui déclarera la guerre.
(voir Zuhaylî, ibid.)
– Le djizya,
C’est une exigence d’un accord conclu entre l’État islamique et les combattants non musulmans qui reconnaissent la suprématie de l’islam.
En échange de ce tribut, leurs biens, leur vie et leur honneur seront protégés.
Si le jizya n’est pas payé, cet engagement disparaît, et avec lui l’accord de paix en question.
La guerre recommence.
Par conséquent, il n’existe pas de peine religieuse spécifique pour ne pas payer la djizya.
Parce que c’est un impôt qui est prévu dans le cadre d’un accord spécifique. Les savants ont des opinions différentes sur qui doit payer cet impôt, comment et en quelle quantité.
(voir V. Zuhayli, el-Fıkhu’l-İslamî, 6/442-451)
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions