– J’ai lu deux hadiths concernant le sacrifice d’un animal pendant le mois de Recep.
– Il est recommandé de faire un sacrifice dans l’un des cas et non dans l’autre.
– Quelle est la disposition applicable ?
Cher frère,
Voici quelques-uns des hadiths pertinents :
Un homme s’approcha du Messager d’Allah (s.a.w.) et lui demanda : « Ô Messager d’Allah, nous sacrifiions des animaux au mois de Rajab à l’époque de la Jahiliyya, qu’en dites-vous aujourd’hui ? » Le Messager d’Allah (s.a.w.) répondit :
« Abattez-les en l’honneur d’Allah, quel que soit le mois, et nourrissez-en les autres. »
Un homme demanda : « À l’époque de la Jahiliyya, nous sacrifiions aussi le premier petit d’une chèvre, qu’en pensez-vous ? » Le Messager d’Allah (s.a.w.) répondit :
« Il est préférable de choisir un animal de chaque troupeau pour le sacrifice, et une fois qu’il est prêt à être sacrifié, il est préférable de le sacrifier et de distribuer sa viande en aumône. »
(Abou Dawud, Dahaya 20 ; Ibn Majah, Zebaih 2)
Un homme demanda : « Ô Messager d’Allah ! Nous offrions des sacrifices au mois de Rajab à l’époque de la Jahiliyya, qu’est-ce que tu nous ordonnes à ce sujet maintenant ? » Le Messager d’Allah (s.a.w.) répondit :
« Quel que soit le mois où vous faites l’abattage, faites-le pour obtenir la satisfaction d’Allah et nourrissez les pauvres et les nécessiteux. »
(Abou Dawud, Dahaya 20 ; Ibn Majah, Zebaih 2)
Lakît ibn Amir al-Ukaylî a dit : « Ô Messager d’Allah ! Nous, à l’époque de la Jahiliyya, nous immolions des sacrifices au mois de Rajab, nous en mangions et en faisions manger à nos invités. » Le Messager d’Allah (s.a.w.) répondit :
« Cela ne fait aucun mal, on peut couper. »
(Dârimi, Adhiye 9)
Les Arabes de l’ère de la Jahiliyya, dans le but de se rapprocher des dieux, avaient pour coutume de sacrifier un mouton à leurs idoles pendant les dix premiers jours du mois de Rajab et de répandre son sang sur la tête de l’idole.
Atîre
ou
itr
à cause du fait que ce sacrifice, appelé ainsi, est effectué pendant le mois de Rajab.
Recebiyye
on l’appelait aussi ainsi. En effet, c’était aussi le nom de la statue à laquelle on lui offrait des sacrifices.
itr
On l’appelait ainsi. En plus de cette pratique courante, on sacrifiait aussi l’atîre comme offrande votive.
Les Arabes avaient l’habitude de faire un sacrifice dans le mois de Rajab, en particulier lorsque leurs vœux, notamment concernant la multiplication de leurs troupeaux, étaient exaucés. Cependant, une fois leurs vœux exaucés, ils pouvaient parfois se montrer avares et, au lieu d’un mouton, ils tuaient un gazelle. Ce fait est même devenu un proverbe parmi les Arabes pour désigner quelqu’un qui est puni pour le crime d’un autre.
« Vous nous avez tenus responsables du péché d’autrui, comme si nous avions pris un cerf à la place d’un mouton. »
Selon certains savants, ainsi que les savants hanafites et malikites,
attire
dont le sacrifice était pratiqué à l’époque de la Jahiliyya.
fera’
Le sacrifice (ou feraa), qui était légitime au début de l’Islam, l’a ensuite été moins.
« Il n’y a ni féra’ ni atîre en Islam. »
(Bukhari, Akika, 3, 4 ; Muslim, Adahi, 38)
est interdit par un hadith.
Fera’,
Le premier petit d’un chameau ou d’une brebis était sacrifié aux idoles pour assurer la fertilité de la mère et la multiplication de la race. Lorsqu’une personne atteignait le nombre souhaité de chameaux, ou cent, elle sacrifiait le premier petit ou le chameau le plus jeune et le plus gras aux idoles, ce qui était appelé…
fera’
on disait.
Principalement
Les jurisconsultes de l’école Shafi’ite et Hanbalite.
Certains savants, notamment, considèrent ces sacrifices comme
Les hadiths qui expriment la légitimité de la castration pour la satisfaction d’Allah.
en tenant compte de, en considérant, en prenant en compte,
« Il n’y a ni féra’ ni atîre en Islam. »
le hadith qui signifie cela n’est pas dû au fait que ces choses soient interdites ou déconseillées,
ne pas être obligatoires ni recommandés
ils ont commenté, par conséquent, ces victimes
qu’il est permis de la couper pour la satisfaction d’Allah
ils ont accepté.
Selon ces interprétations, le hadith fait référence à :
la véritable raison de l’interdiction
C’est comme à l’époque de la Jahiliyya, où l’on sacrifiait des enfants aux idoles.
Il n’y a aucun inconvénient pour un musulman à sacrifier un animal pour la satisfaction d’Allah pendant le mois de Rajab, ou à abattre un premier-né par nécessité ou dans le but de faire l’aumône. Cependant, il est recommandé par le Prophète (s.a.w.) de sacrifier l’animal après qu’il ait un peu grandi, et non pas lorsqu’il est petit et faible.
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions