Cher frère,
Cela signifie que tout ce qui est créé l’est pour des résultats bénéfiques. Si certains abusent de ces créations, c’est celui qui les abuser a qui il faut attribuer le mal qu’il s’est infligé. Par conséquent, la responsabilité lui incombe.
Si certains subissent des dommages causés par la pluie, que ce soit par imprudence ou pour d’autres raisons, ils ne peuvent pas dire que la création de la pluie est un mal.
Cependant, si quelqu’un met sa main dans le feu et se brûle, il ne peut pas dire que la création du feu n’était pas bonne. Car le feu n’a pas été créé pour le brûler.
De même, si certains en font un mauvais usage et en subissent les conséquences, c’est la faute à ceux qui les utilisent mal. Par conséquent, leur création est bonne et belle, tandis que leur mauvais usage est mauvais, et la responsabilité de ce mal incombe à celui qui les utilise mal.
Cependant, la présence d’un peu de mal dans les actes où le bien est créé est un effet secondaire inévitable de l’ordre de l’univers.
Il existe une règle : on ne renonce pas à un grand bien pour éviter un petit mal. Renoncer à de nombreux actes de bien pour éviter un petit mal constitue un grand mal.
Par exemple, si vous soumettez cent œufs à l’incubation, et que 10 d’entre eux se gâtent, mais que 90 deviennent des poussins, c’est un grand bien. Si vous annulez ce processus pour éviter que ces 10 œufs ne se gâtent, alors vous subirez une perte totale. Même si 90 œufs se gâtent et que 10 deviennent des poussins, il y a quand même un grand bien dans cette situation.
– Ainsi, les dispositions que Dieu prend dans son royaume, bien que cela puisse être considéré comme un mal pour certaines créatures, sont toujours orientées vers le bien, car elles contiennent, dans le cadre général, grâce, sagesse et bienfaisance.
Le mal, quant à lui, consiste à ne pas mettre en place un ordre tel qu’il devrait être, à le faire différemment de ce qui devrait être fait. Cela ne peut être le cas pour les dispositions prises par Dieu.
Par exemple, des noms comme celui-ci expriment que Lui est exempt de défauts, d’erreurs et de fautes, et qu’Il est pur de tout mal.
– Les actes de Dieu sont considérés dans leurs conséquences générales. Ces conséquences générales sont nécessairement bonnes. Même si certains résultats particuliers sont mauvais, ils s’évanouissent, pour ainsi dire, parmi les bienfaits de cette vaste étendue. Comme nous l’avons dit précédemment, le fait que certaines personnes subissent des dommages particuliers à cause de la pluie ou du feu ne peut pas diminuer le bien général de la pluie et du feu.
La grande majorité est un bien direct, et une très petite partie est un bien indirect. C’est pourquoi : est une affirmation correcte.
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions