– Je suis dans une situation très difficile. Pour un parti qui a causé du tort à l’islam et aux musulmans tout au long de l’histoire.
« Si je ne vote pas pour ce parti, que ma femme me quitte. »
Ils m’ont fait prêter serment. Ma conscience est très troublée. Après tout ce qui s’est passé, il est impossible de voter pour un tel parti. Que dois-je faire pour ne pas voter pour ce parti ?
– Si je vote pour un autre parti, ma femme me quittera-t-elle ?
– Pourriez-vous me proposer une solution conforme à notre religion ?
Cher frère,
Divorce prononcé à la place d’un serment ou dans le but de faire un serment.
(par exemple, dire que si je reviens sur ma parole, ma femme sera divorcée)
cela ne donne pas lieu à un divorce, et le serment est rompu en cas de motif légitime.
« Par Dieu, par le Coran, par le nom de Dieu »
Par conséquent, aucune expiation n’est nécessaire, car cela n’a pas été spécifié.
Divorce par serment
Divorce (talak) prononcé sous la menace et la contrainte, afin d’empêcher la personne de revenir sur sa parole.
« divorce prononcé sous serment »
Il a souvent été mal utilisé, a brisé des familles qui n’avaient aucun problème avec leur conjoint et a constitué un obstacle majeur pour ceux qui voulaient revenir sur leurs paroles en raison de ses conséquences illégitimes.
Par habitude linguistique, entre chaque mot.
« Vraiment » ou « En vérité »
De même, celui qui dit cela ne peut être tenu responsable à moins qu’il n’ait eu l’intention de prêter serment, et de même pour l’intention de divorcer.
« Que ce soit obligatoire », « Que ce soit sans importance »
Celui qui prononce ces mots n’en divorce pas pour autant.
(Comme un serment de renoncement).
Si ces paroles ont été prononcées dans l’intention de divorcer une fois la condition remplie, la majorité des jurisconsultes est d’avis que le divorce est valide ; selon Ibn Hazm et Yahya b. Abdilaziz parmi les shafiites, ces paroles ne valident pas le divorce, même si elles sont prononcées avec l’intention de divorcer.
Mais quelqu’un
non pas dans l’intention de divorcer, mais dans celle de faire un serment
Il dit ces mots, par exemple.
« Si je fais ou ne fais pas cette chose, que ma femme soit divorcée. »
Dans ce cours, on a discuté de ce que serait le jugement et le résultat de cela.
Il existe trois opinions concernant la validité du mot « talak » (divorce) utilisé avec l’intention d’un serment :
1)
Selon la majorité des théologiens, cela équivaut à une condition suspensive (ta’lik) au divorce ; le divorce est considéré comme effectif une fois que la condition est remplie. Il existe des textes et des fatwas des compagnons qui le prouvent.
(Bukhari, Talâq, 10).
2)
Selon Ibn Taymiyyah, un divorce prononcé avec l’intention d’un serment n’entraîne pas de divorce, mais nécessite une expiation pour le serment.
3)
Selon Ibn Qayyim, cela ne nécessite ni divorce ni expiation. Car les hadiths rapportés du Prophète (s.a.v.) et des compagnons concernent le *talik* prononcé avec l’intention de divorcer en fonction d’un certain résultat, et non le *talik* prononcé avec l’intention de jurer. Il n’existe aucun texte attestant que le *talik* prononcé avec l’intention de jurer produirait un tel résultat. De plus, Ali, Shurayh et Tawus…
« Celui qui jure de divorcer et ne peut pas tenir son serment, il ne lui arrive rien. »
Ils ont rendu une fatwa à ce sujet, et aucun compagnon du prophète ne s’y est opposé.
(Ibn Qayyim, I’lamu’l-Muwaqqi’in, vol. III, pp. 65-82 ; Zadu’l-Mead, vol. IV, p. 41, etc. ; ash-Shayis et M. Shaltut, Mukaranatu’l-Mazahib fi’l-Figh, p. 108).
La loi égyptienne sur la famille de 1929 et la loi syrienne sur l’état civil qui s’en inspire ont adopté ce point de vue. L’article 90 de la loi syrienne sur l’état civil est le suivant :
« Un divorce prononcé à l’avenir, utilisé comme un serment pour renforcer une promesse ou exprimé dans le seul but d’inciter ou de dissuader quelqu’un de faire ou de ne pas faire quelque chose, n’est pas valable ; c’est-à-dire qu’il n’a aucun effet. »
Celui qui prononce un divorce par serment sans le savoir ou sans en calculer les conséquences ;
« Si je reviens sur ma parole, que ma femme soit divorcée. »
si quelqu’un souhaite rompre son serment pour une raison légitime
« Il ne se séparera pas de sa femme »
peut faire l’objet d’une interprétation.
M. Abu Zehra, l’un des éminents savants de notre époque, également.
« Les Affaires Personnelles »
Dans son ouvrage intitulé (p. 301 et suiv.), il a examiné ce sujet et a adopté l’interprétation selon laquelle le divorce prononcé à la place d’un serment ou dans le but de faire serment n’entraîne pas de divorce, en se fondant sur la loi égyptienne qui est basée sur la charia.
(Année : 1929, numéro : 25, article : 2)
Il a également reproduit l’article suivant :
« Le divorce prononcé dans le but d’inciter ou de contraindre à faire ou à ne pas faire quelque chose, sans intention qu’il ait un effet au moment où il est prononcé, n’est pas valable (le divorce n’est pas consommé si l’on revient sur sa parole). »
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions