– Supposons que j’ai des économies. J’ai versé l’aumône (zakat) dessus en 2018. Si je n’ai ni augmenté ni diminué ce montant, dois-je payer l’aumône à nouveau en 2019 ?
– Après tout, j’ai déjà payé l’aumône sur cet argent, c’est terminé. Pourquoi devrais-je le payer à nouveau en 2019 ?
– Pourriez-vous m’expliquer ce sujet en vous basant sur des versets coraniques ?
Cher frère,
Tous les sujets ne sont pas expliqués en se basant sur des versets coraniques.
La religion a quatre sources :
Le Coran, la Sunna, l’Ijma et le Qiyas.
Les versets coraniques expliquent partiellement à qui et sur quoi l’aumône (zakat) doit être versée, tandis que les détails restants sont précisés dans la Sunna (traditions prophétiques).
Chargé également d’expliquer et de faire comprendre la religion.
Nous pratiquons la zakat de la même manière que le prophète l’a pratiquée.
Par exemple, dans les systèmes laïcs aussi.
Les impôts sur les biens immobiliers et les véhicules sont payés chaque année.
Si une personne possède suffisamment de biens pour payer la zakat chaque année et que ces biens ne sont pas perdus par dépense ou catastrophe, alors…
Il est raisonnable de rendre grâce chaque année.
Si l’impôt sur la richesse n’est versé qu’une seule fois, les pauvres seront affamés et sans abri les autres années.
De plus,
La propriété appartient à Dieu.
Ce que les serviteurs possèdent est un dépôt, on dit métaphoriquement que c’est sa propriété. Comme pour les biens de l’État confiés à l’armée, que nous appelons les siens.
Par conséquent, c’est Allah, le véritable propriétaire des biens qui nous ont été confiés, qui décide de la manière, de l’endroit et de la quantité de leur utilisation, et il nous incombe de nous conformer à cela.
Par conséquent, nul n’a le droit d’utiliser ces biens autrement que selon leur destination.
Voir Büceyremi ale’l-hatip, 2/333.
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions