« Car à cette époque, les femmes étaient légères ; elles n’avaient pas de corps gros et lourd. Elles mangeaient aussi peu. C’est pourquoi les serviteurs, lorsqu’ils l’ont soulevée pour la charger sur le chameau, n’ont pas réalisé le poids de la cargaison et l’ont chargée. De plus, j’étais une femme petite et faible. Ils ont conduit le chameau et sont partis. »
Question : Notre mère Aïcha aurait-elle accepté d’être transportée par d’autres, un tel comportement serait-il convenable pour l’épouse d’un prophète ?
– Est-il approprié, en termes d’humilité et de piété, qu’on le serve comme un roi, même si ce n’est que pour le soulever du sol et le placer sur le dos d’un chameau ?
– Car les personnes pieuses et humbles ne sont-elles pas différentes ?
Cher frère,
Depuis environ 15 siècles
-quel qu’il soit-
Lors d’un voyage, les hommes servent les femmes, tenant les rênes de leurs chevaux et les transportant. Cette situation est toujours d’actualité. Nous ne pensons pas que cela ait quoi que ce soit à voir avec l’orgueil ou l’humilité. Les femmes sont faibles et délicates, et ont besoin du service des hommes.
« Les hommes sont les chefs et les protecteurs des femmes, parce qu’Allah a accordé à certains d’entre eux une supériorité sur d’autres, et parce qu’ils dépensent de leurs biens pour elles. Les femmes vertueuses sont obéissantes et protègent les droits de leurs maris en leur absence, comme Allah les protège. »
(Nisa, 4/34)
Dans le verset qui suit, les hommes se voient également confier cette tâche de service. La justification de cette grande responsabilité confiée à l’homme est…
« la supériorité masculine »
La vertu n’est pas une supériorité.
La supériorité mentionnée dans le verset,
c’est la supériorité en matière de pourvoir aux besoins de la famille.
Cela signifie que l’homme est supérieur à la femme en termes de force, de patience, de capacité à subvenir aux besoins de la famille, de résilience et de responsabilité. Pour que les maris puissent assumer leurs obligations financières, telles que verser une dot à leur épouse, prendre en charge les dépenses du foyer et subvenir aux besoins de la famille, il est inévitable qu’ils possèdent ces compétences spécifiques.
Dans l’islam, la véritable supériorité réside dans la supériorité de la vertu, de la valeur et de la dignité.
En effet, il est bien connu que de nombreux animaux surpassent les humains en termes de force et de puissance. En fait,
« Le plus noble parmi vous, aux yeux d’Allah, est celui qui est le plus pieux. »
(Al-Hujurat, 49/13)
Dans le verset dont il est question, il est précisé que le critère de supériorité (et non la masculinité ou la féminité) est le respect/la piété envers Dieu.
– Cependant, le cas d’Aïcha est très différent. Aïcha
– pendant que l’armée prenait une pause
– comme les autres femmes, elle est descendue de la selle de son chameau et s’est éloignée des gens pour faire ses besoins.
Il réalisa ensuite qu’il avait perdu son bijou et retourna à l’endroit où il l’avait laissé, commençant à le chercher. Mais comme il faisait sombre le soir/la nuit, il retourna à son emplacement dans le camp sans l’avoir trouvé. Voyant que tout le monde était parti et que son chameau n’était plus là,
– dans l’espoir qu’ils viennent me chercher –
Il est resté assis là, mais il s’est endormi après un certain temps.
Le compagnon du Prophète, chargé d’inspecter le camp de repos de l’armée et d’identifier les absents, a vu Aïcha couchée par terre pendant cette mission. Il a considéré cela comme un grand malheur, car…
« Nous appartenons à Allah et à Lui nous retournons. »
Il n’a pu s’empêcher de le dire. C’est ce son qui a réveillé Aïcha.
Il est très difficile pour une femme de monter sur un chameau. C’est pourquoi le compagnon en question a fait s’accroupir le chameau et l’a aidée à monter dessus.
Chercher l’orgueil ou l’arrogance dans l’aide apportée à une femme, que ce soit à l’intérieur d’une tente ou directement lors de l’embarquement sur un chameau, est absurde. Il ne faut surtout pas accorder d’importance à de telles suggestions concernant une personnalité aussi élevée que la mère Aïcha, que Dieu loue dans le Coran et dont il a confirmé la personnalité parfaite.
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions