Cher frère,
Pour que la justice règne sur le monde vivant, tous les êtres vivants sont dotés de compassion et de sensibilité, qu’elle soit basée sur la raison, le cœur ou les sentiments. Même les êtres dépourvus de raison et de conscience n’en sont pas exempts.
-même inconsciemment-
Un sentiment de tendresse, un instinct, leur a été conféré. Les attitudes que les lions manifestent envers leurs petits, tout comme les chats et les poules, démontrent clairement ce sentiment de tendresse.
Nous ne pouvons pas, pour l’instant, dire dans quelle mesure les informations contenues dans la question sont exactes et constituent une loi constante. Si tel est le cas, cela constitue une injustice pour les lions mâles, car cela va à l’encontre de leur instinct de compassion, et cela sera enregistré dans leurs registres le jour du jugement dernier.
« lorsque le droit du mouton sans cornes est reconnu par rapport au mouton à cornes »
(Tirmidhi, Al-Qiyama, 2)
Il existe également un échange de droits entre ces lions, dans le cadre du droit et de la justice.
De plus, ceux qui ne respectent pas ces lois naturelles établies par Dieu, comme l’a souligné Bediüzzaman, subiront leur châtiment dans ce monde :
« Dans les catastrophes et les malheurs qui frappent les êtres humains ou les animaux innocents, la compréhension humaine… »
(de son esprit)
Il existe des causes et des raisons qu’il ne comprend pas. Cependant, les règles de la loi naturelle, qui contiennent les principes de la volonté divine, ne dépendent pas de l’existence de la raison, de sorte qu’elles ne soient pas appliquées à quelque chose qui n’a pas de raison. Les sages règles de cette loi se rapportent au cœur, aux sentiments et aux aptitudes. Les actes qui en résultent sont récompensés ou punis par les règles de cette loi.
« Par exemple, si un enfant tue un oiseau ou une mouche qu’il a pris dans ses mains, il contrevient aux préceptes de la loi naturelle, qui inclut le sentiment de compassion. S’il tombe et se casse la tête à cause de cette transgression, il le mérite. Car ce malheur est une punition pour cette transgression. »
« Ou bien une tigresse, sans tenir compte de la tendresse et de la protection qu’elle porte à ses propres petits, déchire le petit gazelle pour nourrir ses propres enfants. Puis, elle est tuée par un chasseur. Ainsi, parce qu’elle a violé le sentiment de tendresse et de protection, elle subit le même malheur que la gazelle. »
(Mesnevi-i Nuriye, Goutte – fin – Point).
Cliquez ici pour plus d’informations :
– On dit que dans l’au-delà, le mouton sans cornes reprendra ses droits sur le mouton à cornes. Pourriez-vous expliquer ce hadith ?
– Pourriez-vous nous éclairer sur la manière dont les animaux se procurent leur nourriture et sur la question de la justice en ce qui concerne la violence entre eux ?
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions