Cher frère,
– Il est possible que de telles informations ne figurent pas dans les sources authentiques des hadiths. En effet, nous aussi
– Mais dans le Coran
Les versets coraniques et autres textes similaires soulignent clairement l’importance du dhikr (souvenir de Dieu). Ce dhikr ne se limite pas au dhikr pratiqué par les ordres soufis, mais englobe toute forme de souvenir de Dieu, qu’il soit personnel ou qu’il incite les autres à le souvenir. Toute forme de culte, et particulièrement la prière, est un grand dhikr. En effet,
Ce verset fait allusion à cette vérité.
– Après ces quelques précisions, revenons à notre question principale et disons ceci : il est incorrect de transmettre comme hadith une parole prononcée par les adeptes du soufisme, mais qui est manifestement un hadith inventé. Si l’on considère la possibilité qu’il s’agisse d’un hadith, il faudrait alors, en indiquant la source correspondante si elle existe, éviter de se placer sous la menace directe de l’interdiction relative à ce hadith.
– Cependant, transmettre une narration comme un hadith authentique, alors que nous savons qu’elle est inventée/fabriquée, uniquement pour servir un objectif, peut nous exposer à la menace de ce hadith. C’est pourquoi, pour de telles narrations inventées, voire faibles, il serait préférable de simplement les citer en précisant qu’il s’agit d’une narration inventée, ce qui serait un signe de grande attention.
– C’est l’une des principales raisons pour lesquelles certains savants parmi les prédécesseurs pieux n’ont pas transmis beaucoup de hadiths. Il ne faut pas prendre de tels risques pour la réputation d’autrui ou pour notre propre intérêt.
La grande majorité des savants ont déclaré qu’il est permis de se baser sur des hadiths faibles concernant des questions autres que les prescriptions religieuses, et de les transmettre, mais qu’il est interdit de transmettre sciemment des hadiths inventés ou faux.
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions