Cher frère,
Le dhikr vocal n’est pas une innovation (bid’ah). Car c’est le souvenir d’Allah. Cela peut se faire à voix haute comme à voix basse. En fait, il ressort du Coran que les gens sont encouragés à se souvenir d’Allah, c’est-à-dire à faire le dhikr, en toutes circonstances.
Il est ainsi souligné que le dhikr peut être pratiqué dans toutes les circonstances de la vie.
Le fait pour le paysan qui travaille dans les champs, le fonctionnaire qui travaille dans un bureau, l’ouvrier qui travaille dans une usine, de se souvenir d’Allah est un dhikr (souvenir de Dieu). Le Coran loue ces personnes de la manière suivante :
Le dhikr peut être pratiqué par la langue, le cœur, ou les deux à la fois. Il convient de modérer le volume des dhikr et des tasbihs vocaux. À ce sujet, le Coran recommande de glorifier Allah avec une voix douce, en le suppliant et en le craignant intérieurement (Al-A’raf 7/205). Le Prophète, quant à lui, a réprimandé une assemblée qui prononçait le takbir à haute voix et sans modération ;
Il les a mis en garde avec ces mots. Cependant, le Messager d’Allah a dit à un groupe de compagnons :
Il existe des récits selon lesquels il aurait ordonné le dhikr et n’aurait pas empêché certains individus de pratiquer le dhikr à haute voix dans la mosquée (IV, 159).
Considérant que la prière est aussi une forme de dhikr (souvenir de Dieu), et tenant compte du fait que dans certaines prières, la lecture du Coran est récitée à haute voix, tandis que dans d’autres elle est récitée silencieusement, et que le talbiyah (récitation rituelle) est prononcé à haute voix pendant le Hajj et l’Umrah, il est évident qu’il n’y a aucun inconvénient à ce qu’une personne fasse du dhikr à haute voix dans des lieux et à des moments appropriés.
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions