Le Coran nous enseigne-t-il, à travers le miracle de Jésus, qu’il existe un remède contre la mort ?

Réponse

Cher frère,

Il est bien connu que tous les prophètes ont reçu des miracles liés aux objets qui étaient en vogue et appréciés à leur époque. Par exemple, à l’époque de la Jahiliyya…

dire de belles choses et écrire des poèmes

Parce que c’était le bien le plus convoité, le Prophète (que Dieu le bénisse et le salue) a reçu un miracle à ce sujet.

Lorsque les versets du Coran, extrêmement éloquents, ont commencé à être révélés, les poèmes des poètes ont perdu de leur valeur, et certains de ces poètes ont embrassé la foi.

À l’époque de Moïse (que la paix soit sur lui)

magie

Comme la magie était en vogue, le miracle de Moïse (que la paix soit sur lui) a consisté à avaler les sorts des sorciers avec le bâton qu’il tenait en main.

Même à l’époque de Jésus-Christ (que la paix soit sur lui)

médecine

Comme ce savoir était en vogue, les plus grands miracles étaient de ce genre, et Jésus (que la paix soit sur lui) a ressuscité les morts avec la permission d’Allah.

Voici le passage suivant, extrait du livre « Sözler » de Bediüzzaman, un érudit de notre époque, qui traitait du miracle de Jésus (que la paix soit sur lui) mentionné ci-dessus, et qui avait beaucoup préoccupé mon esprit. Le sujet était décrit ainsi :


« Le Coran encourage explicitement l’humanité à suivre les hautes vertus du Christ, et il incite implicitement à cette haute science et à ce remède divin que vous avez entre vos mains. Ce verset en témoigne : »


« Il existe un remède même pour les maux les plus incurables. Alors, ô homme, ô enfant d’Adam frappé par le malheur ! Ne désespérez pas. Tout mal, quel qu’il soit, a son remède. Cherchez, vous trouverez. On peut même donner une couleur de vie temporaire à la mort. »


– Comment pouvait-on donner à la mort une couleur de vie passagère ?

L’idée de la transplantation cardiaque m’est immédiatement venue à l’esprit. Se pourrait-il qu’en remplaçant le cœur d’une personne mourante, on puisse prolonger sa vie et retarder son décès ? Cependant, ces dernières années, notamment à cause du mécanisme de rejet des organes étrangers par le corps, il est devenu difficile de prélever le cœur d’une personne et de le greffer à une autre. Comme les publicitaires de ce domaine, nous sommes, d’un certain point de vue, tombés dans le désespoir.

Ensuite, je me suis souvenu des massages cardiaques. Notre professeur de cardiologie nous avait raconté un cas lors d’un cours. Un patient cardiaque, en sortant du cabinet de son médecin après sa visite, a eu une crise cardiaque. Le médecin est arrivé et, sans aucun traitement anesthésique, a ouvert la poitrine du patient, lui a fait un massage cardiaque et la crise a cessé. Le patient a vécu encore longtemps après l’incident. Cela signifie que son heure n’était pas encore venue, que Dieu a fait en sorte que le médecin accoure à son secours à ce moment-là.

Toujours selon notre professeur, ce type de massage a été abandonné car il était trop risqué et non applicable dans tous les cas. On a donc opté pour une méthode plus pratique et moins risquée : le patient est allongé sur le dos sur une surface dure, on exerce une forte pression sur sa cage thoracique, et le cœur, comme coincé entre le sol et la cage thoracique, reprend son activité en cas de crise. Cette méthode, dont nous parlons, est pratiquée dans les hôpitaux comme dernier recours pour certains patients en phase terminale.


Massage cardiaque pendant les opérations cardiaques

Lors des opérations à cœur ouvert, le cœur est temporairement arrêté et un autre appareil, auquel sont raccordées les principales artères, prend le relais. Dans ce type d’opération, ou lors d’autres interventions cardiaques, en cas d’arrêt cardiaque soudain, le cœur est comprimé manuellement, massé, comme si la vie du patient disparaissait temporairement puis revenait.

Un autre sujet qui pourrait venir à l’esprit concernant ce problème est celui du stimulateur cardiaque. Dans certains cas, le cœur peut entrer dans un état appelé bloc cardiaque complet. Le fonctionnement du cœur n’est pas indépendant ; il dépend d’un centre, c’est-à-dire du système nerveux. Si le cœur devient insensible aux stimuli qui le maintiennent en activité, il peut s’arrêter. Dans de tels cas, le stimulateur cardiaque prend le relais et on espère que la personne pourra continuer à vivre un certain temps.


– Très bien, toutes ces questions,

« La mort est une, elle ne change pas. »

Ne constitue-t-il pas un contraste avec la vérité ?

Au contraire, toutes ces aides ne sont que des moyens qui permettent à l’homme de vivre jusqu’à son heure fatidique. En effet, la même intervention chirurgicale conduit un patient à la mort, tandis qu’elle en donne à un autre une chance de vivre un peu plus longtemps. Lorsque j’ai appris qu’un de mes proches, qui se promenait encore en pleine forme à l’hôpital, n’avait pas pu se relever de la table d’opération où il s’était couché dans l’espoir de se rétablir, j’ai compris que cet homme était venu à l’hôpital pour rejoindre son heure fatidique. Il y a tant de patients comme lui…

« La mort est immuable, elle ne change pas. »

Ils ont été témoins de la manifestation de la vérité.


Avec mes salutations et mes prières…

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