– Tous les religieux disent qu’il existe un ordre parfait dans l’univers, mais je ne vois pas un univers parfaitement parfait.
– Le règne animal se livre à des cruautés terribles les uns envers les autres. Ne le réduisez pas simplement à la chaîne alimentaire. Par exemple, les requins commencent à se battre dans le ventre de leur mère. La femelle araignée mange le mâle après l’accouplement, les larves de mouches mangent l’araignée de l’intérieur et la font éclater, etc.
– De plus, ne serait-il pas préférable que tous les êtres vivants vivent en harmonie en se nourrissant du soleil, au lieu de cette chaîne alimentaire impitoyable ?
– Qu’est-ce que vous pensez également de la similitude entre l’ADN humain et celui du singe ?
Cher frère,
La question ici comporte trois options.
Quelqu’un,
qu’il n’y a pas d’ordre dans l’univers,
l’autre
où les animaux se maltraitent mutuellement,
troisièmement
Il s’agit de la similité entre l’ADN humain et l’ADN du singe.
Réponse 1 :
Il suffit à l’homme de regarder son propre corps pour comprendre la perfection de l’ordre dans l’univers.
Il faut d’abord bien comprendre ce que l’on entend par ordre. L’ordre signifie : arrangement, régularité, mesure, quelque chose fait en fonction d’un besoin.
Le corps humain est conçu et créé avec mesure, dans un but et un dessein précis.
Par exemple, la forme et la taille du visage, la position, la fonction et la forme des organes du visage sont toujours mesurées et extrêmement parfaites. Pour mieux comprendre cela, imaginons l’existence d’un déséquilibre dans le visage. Alors, on comprendra mieux ce qu’est la perfection.
Par exemple, si le nez ressemblait à celui d’un chat et se trouvait sur le côté gauche du visage, si un œil ressemblait à celui d’une vache et l’autre à celui d’une mouche, l’un à l’arrière de la tête et l’autre sur le front, si une oreille ressemblait à celle d’un lapin et l’autre à celle d’une souris, l’une au-dessus du nez et l’autre à la nuque, si la bouche ressemblait à celle d’un mouton et se trouvait sur le côté droit du visage, si une partie des dents se trouvait à l’intérieur de la bouche et chacune d’une taille différente, et une partie dans la paume de la main. Si un pied ressemblait à celui d’une vache et l’autre à celui d’un renard. Si l’endroit pour faire ses besoins se trouvait là où se trouve l’oreille gauche, et l’endroit pour uriner se trouvait là où se trouve l’oreille droite, alors la perfection de l’homme serait mieux comprise.
C’est ainsi que fonctionne l’univers. La taille du soleil et sa distance par rapport à nous, la quantité et la forme de l’énergie qu’il produit quotidiennement, le transport de l’eau par les nuages vers les endroits où elle est nécessaire, la composition de l’air, indispensable à tous les êtres vivants, et son équilibre gazeux qui se rétablit rapidement après avoir été perturbé, l’axe de rotation de la Terre et sa vitesse et son mouvement autour du soleil, tout cela est réglé avec une précision extrême et fonctionne sans la moindre erreur.
Le fait que chaque animal possède un corps adapté à sa nature, que ses organes soient proportionnés et conçus en fonction de ses besoins, n’est-ce pas toujours une mesure de perfection et d’ordre ?
Par exemple, si l’on donnait à une poule des pattes de souris, à un papillon des ailes de moineau, à un moineau des ailes de papillon, et à un mouton un bec de rossignol au lieu d’une bouche, il y aurait alors injustice, désordre et disproportion.
Faut-il en dire plus ? Cela devrait suffire à comprendre ce que signifie la perfection.
Alors, dis-moi, existe-t-il un tel déséquilibre et une telle disproportion dans l’univers ?
Réponse 2 :
Chaque être vivant accomplit la tâche qui lui est assignée et prédestinée, et il mange la nourriture qui lui est destinée.
L’erreur ici réside dans le fait de regarder l’univers à travers les mauvais prismes.
Comme on le sait, on peut observer l’univers à travers deux prismes : celui de la foi et celui de l’incrédulité.
Lunettes de profanation ;
Il représente l’univers comme un lieu sombre où tout est étranger et hostile les uns envers les autres. Tout comme une personne conduite de nuit dans une ville sombre et désolée, qui, dans l’obscurité, prend ce qu’elle voit autour d’elle pour des serpents et des dragons, et est saisie par la peur et la terreur.
Celui qui observe l’univers à travers ce prisme considère que tout dans l’univers est arbitraire et sans but. Il considère tout comme dépourvu de sens et d’utilité. Il perçoit la mort comme une disparition, une décomposition. Il pense qu’un jour, lui aussi, pourrira et disparaîtra.
Il voit tous les êtres plongés dans un deuil permanent, rongés par l’inquiétude et la peur de se retrouver dans ces ténèbres de l’anéantissement. Il regrette d’être venu au monde.
Tous les biens matériels qu’il possède se transformeront en amertume. Il vivra un enfer sur terre avant même d’aller en enfer.
Les lunettes de la foi, quant à elles,
Il montre la nature et l’essence de tout. C’est comme si quelqu’un était emmené en plein jour dans un endroit qu’il ne connaît pas. Il sait ce que sont tous les êtres, à quoi ils servent, et il les considère comme des amis.
Celui qui observe le cosmos à travers les yeux de la foi sait que tout est extrêmement parfait, ordonné et créé selon de nombreux desseins. Il considère le monde comme un lieu d’épreuve. Il comprend qu’il a été envoyé ici pour gagner une vie éternelle en suivant les commandements et les interdits qui lui ont été révélés. Il perçoit la mort non pas comme une disparition, mais comme un passage d’un lieu à un autre, d’un espace à un autre espace éternel. Il considère la mort comme une occasion de retrouver tous ses proches et ses êtres chers partis pour l’au-delà, et il l’attend avec impatience.
Il est extrêmement satisfait que tout l’univers, montagnes, jardins, plaines et animaux, lui soit soumis. C’est pourquoi il loue et remercie continuellement son Créateur. Lorsqu’il est confronté à la maladie, à la détresse et aux malheurs ;
Dieu seul sait ce qu’il fera, mais tout ce qu’il fait est beau.
il remercie Dieu avec patience.
La mission de la science est :
Il s’agit d’étudier les fonctions, la structure corporelle et le comportement des êtres vivants. La science ne peut répondre à la question : pourquoi les animaux ont-ils été créés ainsi ? La science tente de révéler la sagesse derrière la création d’un être. La réponse à cette question est donnée par Dieu, le créateur de ces êtres. Quelqu’un peut disposer de sa maison comme il le souhaite. Il arrange ses objets selon ses désirs et leurs fonctions. Personne n’a le droit de lui dire quoi que ce soit à ce sujet.
Dieu dispose de l’univers comme il le souhaite et crée ce qu’il veut comme il le veut. L’homme n’a pas le droit de remettre en question la création d’un papillon ou d’une souris, de vouloir qu’ils soient créés comme des moutons ou des chèvres, et de s’opposer à cette création. Une telle objection serait un manque de respect. Les anciens appelaient cela…
Edeb
disaient-ils. Si l’homme franchit cette limite de bienséance, s’il considère son propre intellect comme l’ingénieur de l’univers, alors il commence à contester tout ce qui relève de Dieu. Il conteste à la fois la structure et la création des êtres, ainsi que sa propre création, sa structure et sa forme :
« Pourquoi n’ai-je pas été aussi beau que cet homme ? »
« Pourquoi suis-je né à cette époque ? »
« Pourquoi est-ce que je vis 40-50 ans ? »
Des questions sans fin comme celles-ci sont toujours le résultat d’un dépassement des limites de la bienséance, d’un manque de savoir-vivre.
Cependant, comprendre et s’efforcer de comprendre la sagesse de ces choses, c’est voir les manifestations des attributs de sagesse et de miséricorde d’Allah, et c’est un acte d’adoration.
Réponse 3 :
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La similitude génétique entre l’homme et le singe est-elle de 98 % ? Cette similitude peut-elle être considérée comme une preuve de l’évolution ?
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions