Cher frère,
Cela signifie une personne qui trouve un plaisir mental à faire souffrir les autres.
D’après les informations fournies, les points principaux sont les suivants :
– Quelqu’un qui trouve le plaisir sexuel en faisant souffrir les autres.
– Quelqu’un qui prend plaisir à torturer et à faire souffrir les autres.
Pour le dire de la manière la plus simple possible, des milliards de personnes croyantes en Dieu savent qu’il n’est ni homme ni femme, et donc qu’il ne ressent pas de désirs sexuels. La sourate Al-Ikhlas, sans doute la plus récitée quotidiennement par les musulmans, souligne ce fait.
Ce sont ceux qui prétendent que Dieu prend plaisir à faire souffrir les gens inutilement. Le seul fait que les sourates commencent par (qui signifie « au nom de Dieu »), témoigne de la miséricorde infinie de Dieu.
Si ceux qui, en se basant sur quelques versets du Coran, qualifient Dieu de « sadique » (ce qui est blasphématoire), ne devraient-ils pas aussi consulter les centaines d’autres versets du même Coran qui expriment le contraire ?
Si Dieu était sadique – ce qui est impossible – il priverait de nourriture ceux qui lui attribuent ce qualificatif, leur couperait la langue, aveuglerait leurs yeux et les plongerait dans un enfer de vie. Qui pourrait l’empêcher ?
Les versets dont les traductions sont données ci-dessous montrent clairement que Dieu n’est pas, Dieu nous en préserve, un sadique, une entité qui prend plaisir à torturer les gens sans raison et injustement :
»
De ces versets et de bien d’autres encore, nous pouvons aisément comprendre que Dieu aime beaucoup ses créatures, qu’Il ne commettra jamais d’injustice envers qui que ce soit, et qu’Il ne les torturera donc pas – Dieu en soit exempte – pour son propre plaisir. C’est pourquoi les châtiments divins ont d’autres significations, et nous devons nous efforcer de les comprendre. Car les expressions des versets en question ont certainement de nombreuses significations.
Par exemple ;
dans le verset suivant :
L’accent est mis sur un miracle surnaturel qui prouve que le Coran est la parole de Dieu. Cependant, le Coran a annoncé une vérité qui n’a été prouvée scientifiquement que récemment, il y a environ quinze siècles.
Deuxièmement, cette mise en avant du verset est une réponse visant à dissiper une idée préconçue.
L’intensité et l’éternité du châtiment mentionnés dans ce verset et dans les autres versets cités dans la question concernent uniquement les incroyants, les dénégateurs de la foi. Dans l’au-delà, il n’y a que deux demeures : le paradis, lieu de récompense, et l’enfer, lieu de châtiment. Les défunts qui sont morts en tant qu’incroyants ne peuvent pas aller au paradis, car ils ne méritent pas la récompense. Il ne reste qu’un lieu : l’enfer. Leur séjour éternel là-bas est une exigence de la justice divine. Car, les manifestations des mille et un noms et attributs d’Allah, les paroles de centaines de milliers de prophètes, les messages de cent quatre livres et manuscrits, les magnifiques tableaux artistiques visibles de l’univers, les créatures créées comme califes sur terre, comme l’homme, et bien d’autres choses encore… Un instant d’incrédulité est un crime plus grand que mille meurtres.
Considérer la punition prévue par Dieu comme excessive, alors que nous apprenons par les versets coraniques et les hadiths qu’Il pardonnera des milliers de personnes qui méritent l’enfer le jour du Jugement Dernier, revient à nier l’existence de la connaissance, de la sagesse, de la compassion, de la miséricorde et de la justice infinies de Dieu, dont l’existence est prouvée par le témoignage de l’univers.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet. Mais pour l’instant, nous concluons en vous invitant à méditer sur le verset suivant :
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions
