Existe-t-il une taille ou un poids minimum pour un animal destiné au sacrifice ? Est-il permis d’acheter un animal pour le sacrifice en estimant son poids à l’œil nu, en le pesant vivant ou en pesant la viande après l’abattage ?

Détails de la question

1) Par exemple, est-il possible de partager un bœuf vivant pesant 300 kg entre sept personnes ? 2) Il existe trois types de vente de bétail pour le sacrifice : * Estimation visuelle du prix. * Vente au poids vif, au kilo. * Paiement en fonction du poids de la viande après l’abattage. Cette dernière option me semble un peu problématique, est-ce une pratique licite ? 3) Certaines personnes ne considèrent pas le sacrifice comme un simple abattage d’animaux. Y a-t-il eu des interprétations différentes du sacrifice au cours de l’histoire ?

Réponse

Cher frère,

Bien qu’il soit préférable d’abattre les animaux destinés au sacrifice qui sont les plus imposants, tout animal répondant aux conditions requises peut être sacrifié.


Les animaux qui peuvent être sacrifiés sont uniquement les moutons, les chèvres, les chameaux et les bovins.

Les buffles appartiennent également à la famille des bovins. Leur valeur est égale, que ce soit le mâle ou la femelle. Cependant, il est plus vertueux de sacrifier un mâle parmi les moutons. Si le mâle et la femelle d’une chèvre ont une valeur égale, il est plus vertueux de sacrifier la femelle. De même, si le mâle et la femelle d’un chameau ou d’un bœuf ont une valeur et une qualité de viande égales, il est plus vertueux de sacrifier la femelle.

Les moutons et les chèvres doivent avoir au moins un an, ou bien les moutons, bien que n’ayant que sept ou huit mois, doivent avoir l’apparence d’avoir un an. Les chameaux doivent avoir au moins cinq ans et les bovins au moins deux ans.


Les animaux domestiques tels que les poules, les coqs, les autruches et les oies ne peuvent pas être sacrifiés.

Il est fortement déconseillé, voire interdit, de sacrifier ces animaux avec l’intention de les offrir en sacrifice. En effet, cela ressemble à une pratique mazdéiste. Les animaux sauvages dont la viande est consommée ne sont pas non plus offerts en sacrifice.


Chaque mouton et chaque chèvre sont sacrifiés au nom d’une seule personne.

Un chameau ou un bœuf peut être offert en sacrifice pour un nombre allant d’une à sept personnes. Cependant, tous ces participants doivent être musulmans, chacun devant posséder sa part et avoir l’intention d’accomplir un acte d’adoration pour la satisfaction d’Allah.


Les associés doivent répartir leurs parts de l’animal sacrifié par pesage, et non à l’œil.


Animal destiné au sacrifice,

On peut l’acheter en négociant le prix à l’œil, ou bien en le pesant vivant et en fixant un prix unitaire au kilo.

Le prix d’un animal destiné à être sacrifié peut également être déterminé en pesant sa viande après l’abattage.

Mais

Il est nécessaire de déterminer précisément le prix au kilo, sans le laisser indéterminé sous forme de prix courant, et de ne pas exclure du contrat le cuir, la tête et les abats, qui doivent rester chez le vendeur.


Il est permis de sacrifier un animal acheté au poids, comme il est permis de sacrifier un animal acheté à la pièce.

Il est permis d’abattre un animal acheté pour le sacrifice, à condition qu’il n’y ait pas de désaccord entre l’acheteur et le vendeur, après que le prix ait été déduit, et que le prix par kilogramme de viande soit payé selon un prix convenu à l’avance par les parties. Il est également permis d’abattre un animal acheté vivant, pesé et payé au prix estimé par kilogramme.


La légitimité du sacrifice rituel (Qurban) est établie par le Coran, la Sunna et le consensus de la communauté musulmane.

Dieu, dans le Coran, dit :


« Accomplis la prière pour ton Seigneur et offre-lui un sacrifice. »

(Kevser, 108/2),

ainsi que le Prophète (que Dieu le bénisse et le salue)


« Que celui qui a les moyens de faire un sacrifice mais ne le fait pas, ne s’approche pas de notre lieu de prière. »

(Ibn Mâdjé, Edâhî, 2 ; Ahmed b. Hanbal, Musnad, II/321)

Les expressions telles que celles-ci mettent en évidence l’importance du sujet. Partant de ces versets et d’autres similaires, les jurisconsultes hanafites sont d’avis que le sacrifice est obligatoire (Serahsî, el-Mebsût, Le Caire 1324-31, XII, 8 ; Kâsânî, Bedâyîu’s-Sanâyi’, Le Caire, 1327-28/1910, V, 61, 62 ; el-Fetâva’l Hindiyye, Bulak 1310, V, 291).


Par conséquent, le Coran et les pratiques de notre Prophète (que la paix soit sur lui) constituent un critère suffisant pour nous.


Avec mes salutations et mes prières…

L’Islam à travers les questions

Commentaires


hakansen67

Que Dieu vous soit éternellement reconnaissant.

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