Dans le cas d’un mariage religieux célébré pendant la période de fiançailles, la dot non versée doit-elle être versée si les époux ne parviennent pas à un accord et que le mariage est dissous ?
Cher frère,
Le mariage célébré pendant la période de fiançailles est considéré comme un mariage valide, et donc la dot est due.
Si un homme répudie sa femme avant qu’elle ne soit entrée dans son lit ou avant qu’il n’y ait eu une véritable intimité conjugale,
Il lui donne la moitié de sa dot.
S’il la répudie après la consommation du mariage ou une véritable intimité conjugale, il doit lui verser la dot entière.
Si la séparation a lieu avant la consommation du mariage ou la véritable intimité, et que cette séparation est due à la faute de la femme, celle-ci n’a pas droit à la dote, c’est-à-dire que la dote est perdue.
Par exemple, si une femme, mariée en bas âge, exerce son droit de choix à la majorité, apostasie, ou si une femme non-juive dont le mari s’est converti à l’islam refuse de se convertir elle-même, le contrat de mariage est considéré comme rompu par la femme ou à cause de la femme. De même, si la femme commet un acte qui nécessite la prohibition de la consanguinité avec un ascendant ou un descendant de son mari, par exemple l’adultère ou des relations intimes avec l’un d’eux, le mariage est considéré comme rompu par la femme. (Kasani, Badai, 2/336, 337)
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MEHIR
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Avec mes salutations et mes prières…
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