Notre cher frère,
« Son existence et sa pérennité sont inhérentes à sa propre essence. »
« Ce qui ne se fane pas et demeure éternellement. »
« Ce qui maintient tout en place, ce qui assure leur existence. »
(Sourate Al-Imran, 3/2)
Extrait de Nur Külliyatı, une description du nom Kayyûm :
Le Créateur de l’univers, le Très-Haut, est le Vivant et le Subsistant. C’est-à-dire qu’Il existe par Lui-même, Il est éternel et permanent. Toutes choses subsistent par Lui, continuent d’exister et trouvent leur pérennité. Si cette relation de subsistance était interrompue ne serait-ce qu’une fraction de seconde, l’univers…
(Lem’alar)
Allah a lié la capacité de l’homme à se tenir debout à la loi de la gravité terrestre, la vie du corps à la loi de l’âme, le fait que la Lune ne tombe pas à l’attraction de la Terre, et la rotation de la Terre à l’attraction du Soleil, manifestant ainsi Son nom dans ces créatures.
Dieu, qui a lui-même créé toute cette chaîne de causes et qui maintient les choses par elles, n’aura certainement pas besoin d’autrui pour sa propre permanence et sa pérennité. Car son existence est inhérente à sa nature, tandis que l’existence des autres dépend de son acte créateur. Ce qui existe par sa propre nature existe aussi par sa propre essence.
Allah,
âlemi’
Il gère et administre les choses, maintient leur existence et assure leur pérennité grâce à un ensemble de lois qu’on appelle le droit.
Nur Müellifi, pour l’âme.
Une loi émanant du monde de l’ordre.
Il utilise le terme « tabirini » et souligne que l’âme, contrairement aux autres lois, possède la vie et la conscience. Ainsi, notre âme est aussi une loi divine. Tous les organes de notre corps subsistent grâce à elle. Son départ marque la fin du monde et le corps humain s’effondre inanimé.
Les feuilles d’un arbre, par exemple, se développent et grandissent selon une loi qui régit cet arbre. Un point important à ne pas négliger est que cette loi a elle-même besoin d’une autre loi pour fonctionner, à savoir la loi du printemps. La loi de croissance ne peut pas agir seule. Celui qui apporte le printemps, c’est lui qui met en œuvre cette loi et qui permet la survie de l’arbre, l’épanouissement des feuilles et des fleurs.
Considérant que le Jugement dernier n’aura pas lieu tant que des croyants vivront sur Terre, on comprend que la foi et le culte maintiennent d’une certaine manière l’univers et en reflètent l’essence.
Celui qui médite sur les signes d’Allah ne lie son cœur qu’à Lui et ne Lui adresse ses remerciements qu’à Lui seul.
Il ne s’attache pas aux mortels, dont l’existence dépend de Sa création et qui subsistent par la manifestation de Son nom, Al-Qayyum.
Avec mes salutations et mes prières…
Questions sur l’Islam