Notre cher frère,
Kâbıd :
« Qui rétrécit et serre », « Qui provoque la disette ».
Bâsıt :
« Qui ouvre et élargit. », « Qui rend plus ample. »(Sourate Al-Baqara, 2/245)
Ces deux termes s’appliquent aussi bien au monde matériel qu’au monde spirituel. De même qu’il y a abondance dans la richesse et pénurie dans la pauvreté, il y a aussi abondance dans le savoir et pénurie dans l’ignorance.
Les plus grandes manifestations de ces deux noms bénis se révèlent dans le cœur et l’âme de l’homme. Car l’âme est supérieure au corps, et le sens à la matière.
L’homme, en utilisant son libre arbitre dans le sens de la volonté divine, éprouve une expansion dans son cœur et son âme. Dans le cas contraire, il est accablé par des souffrances spirituelles, ce que l’on appelle aujourd’hui le stress.
La foi authentique se caractérise par son ampleur, tandis que la faiblesse de la foi se manifeste par son étroitesse.
La patience apporte l’abondance, l’impatience la disette.
L’indulgence est vaste, le sentiment de vengeance est étroit.
La générosité est synonyme d’abondance, la parcimonie de pénurie.
Cependant, ces deux noms sont étroitement liés aux principes de la progression spirituelle de l’homme, à savoir la « crainte et l’espoir » envers Dieu, c’est-à-dire « craindre la colère de Dieu et espérer en Sa miséricorde ».
Le nom Kâbıd est une source importante de crainte, tandis que le nom Bâsıt est une source importante d’espoir. Autrement dit, le croyant doit à la fois craindre la majesté et la grandeur d’Allah, se souvenir fréquemment du châtiment de la tombe et de l’Enfer ; et en même temps, il doit toujours espérer en Sa miséricorde et Son pardon, et agir en conséquence.
Dans la sourate Al-Fatiha, décrite comme un résumé du Coran, la crainte et l’espoir sont traités successivement ; ainsi, l’âme vit alternativement l’espoir et la peur, l’aisance et l’angoisse.
-âlemîn
‘, ‘
Rahmân et Rahîm
Les noms apaisent l’âme avec joie et espoir.
‘
Mâliki yevmiddin’
Ses paroles, quant à elles, suscitent la peur et l’inquiétude dans l’âme.
et demander de l’aide
Sur ses pages, l’espoir et la peur sont intimement liés.
Yoluna hidayet’
Le fait d’être désiré est une grande source d’espoir et de bonheur pour l’âme.
Dans l’espoir de ce qui suit, ‘
victime
voir
‘dallîn’
La peur d’être exclu de son groupe social envahit l’âme.
De même qu’une plante tire des bienfaits différents du jour et de la nuit, un croyant reçoit une grâce particulière de chacun des noms divins.
Dans les moments de détresse, d’accablement face à des problèmes complexes, lorsque le monde lui semble étroit, il comprend mieux son impuissance et sa pauvreté ; sa conscience de servitude s’épanouit.
Lorsqu’il ressent de la joie et du bonheur dans son âme, il considère cela comme une faveur et une grâce divine, et s’efforce de s’acquitter de son devoir de gratitude.
L’être humain, dans cette vie terrestre, traverse diverses épreuves, des moments ennuyeux et des moments réjouissants. Il tombe malade, puis retrouve la santé. Il est triste, puis heureux. Et puis, il quitte ce vaste monde pour rejoindre sa tombe.
Pour ceux qui meurent avec la foi, leur nom se manifeste dans l’au-delà, et la tombe, selon l’expression du Messager d’Allah (que la paix soit sur lui),
un jardin parmi leurs jardins
Cela arrive. Pour ceux qui n’y croient pas, le nom se manifeste et la tombe se transforme, elle oppresse l’homme sans cesse.
Ce voyage se termine par le Paradis et l’Enfer. Le premier offre une immensité de possibilités, le second une extrême étroitesse.
Avec mes salutations et mes prières…
Questions sur l’Islam