Notre cher frère,
« Celui qui tient compte des actions des serviteurs. »
« Suffisant pour rendre la pareille aux bienfaiteurs. »
(Ahzâb 33/39)
Au nom de ce nom sacré.
Alîm, Habîr et Hafîz’
Cela est étroitement lié à Ses noms. Dieu, qui a créé l’homme, connaît bien sûr tout de lui, ses pensées, ses croyances, ses intentions. Ces actions et comportements que Dieu connaît, dont Il est informé et qu’Il préserve, et qui sont laissés à la libre volonté de l’homme et soumis à des commandements et des interdits, feront l’objet d’un jugement dans l’au-delà, manifestation du nom d’Allah, Al-Hasîb (Celui qui tient compte de tout), et l’homme sera tenu responsable de tout cela.
Demander des comptes est différent de « savoir, être informé et mémoriser ». C’est pourquoi son nom, et ses noms, sont distincts et constituent un nom indépendant.
Une phrase d’avertissement tirée du recueil de Nur :
(Mesnevi-i Nuriye)
Une autre signification du nom Hasîb est
suffisant, adéquat
sous cette forme.
« Lâ ilâhe illâ hu », c’est-à-dire « Allah me suffit, il n’y a pas d’autre dieu que Lui ».
Le verset coranique (Tövbe, 9/129) nous informe de la manifestation parfaite du nom divin Hasîb dans le cœur humain. La phrase « c’est un jugement » est une affirmation, tandis que la phrase « c’est la preuve de ce jugement » en est la justification.
Tous les croyants, ils disent. Car Lui,
Un Tout-Puissant, un Miséricordieux, un Sage, un Seigneur de gloire et de majesté, qui tient les rênes de toute chose, possède les trésors de toute chose, est présent auprès de toute chose, est omniprésent, transcendant l’espace, exempt de faiblesse, pur de tout défaut, élevé au-dessus de toute imperfection.
Ils le reconnaissent et y croient comme étant « (Les Paroles) tirées du Recueil de Nur ».
La leçon que doit tirer l’homme de ce nom est qu’il doit savoir que la période des comptes commence avec la mort, qu’il sera interrogé dans le monde de la tombe, et qu’après les étapes du Jugement dernier et de la résurrection, il devra rendre compte de chacun de ses actes dans les moindres détails, et qu’il doit organiser sa vie en conséquence. Il ne doit pas se laisser tromper par cette courte période terrestre, et il doit savoir que, comme dans le ventre de sa mère, il ne recevra aucune aide de personne dans le monde de la tombe et au-delà, et qu’il ne pourra compter que sur Allah. Il doit donc s’efforcer de vivre dans ce monde en se soumettant et en se confiant à Lui.
Avec mes salutations et mes prières…
Questions sur l’Islam