Cher frère,
« À condition que »
Il faut savoir ce que signifie ce mot dans le contexte où il est prononcé. Généralement, cela signifie…
« Que ce soit vain » ou « Que ce soit inutile »
c’est ce sens qui est visé. Ce qui signifie ce sens.
« à condition que »
ce n’est rien d’autre que rompre sa promesse. Dans ce cas,
« Que ce soit de trois à neuf, c’est une condition sine qua non »
signifie divorcer de la femme.
Cependant, certains jurisconsultes considèrent que les paroles de divorce prononcées dans une colère violente sont totalement nulles. Cette opinion est partagée par certains jurisconsultes hanafites.
(voir Ibn al-Humam, Feth III/38 ; Kamil Miras, Tecrid, XI/465, 1ère édition)
À la plupart des jurisconsultes musulmans
(à la république)
selon le texte, dans la question mentionnée
« Que ce soit de trois à neuf, c’est une condition sine qua non »
la personne qui a dit cela
(homme)
, si la parole est digne de foi.
-sauf s’il est par exemple atteint d’une maladie mentale, ou si sa colère est telle qu’il ne sait plus ce qu’il dit-
Il est considéré comme ayant utilisé ses trois droits de divorce et ayant ainsi définitivement répudié sa femme.
Cependant, certains jurisconsultes musulmans considèrent cela comme…
« divorce irrégulier »
certains l’ont accepté sans le considérer comme un divorce, d’autres non.
« il/elle aura utilisé un droit de divorce »
ont-ils dit.
Divorce (talak)
C’est une disposition que Dieu n’aime pas, mais qu’il autorise, à contrecœur, dans certains cas de nécessité. Ce geste, qui met fin à la vie familiale que l’Islam tient tant à préserver, doit être mûrement réfléchi. Comme la colère empêche la réflexion, certains jurisconsultes ont considéré le divorce prononcé dans un accès de colère comme nul. Selon cet interprétation, une fatwa peut être donnée si les parties ne souhaitent pas le divorce.
voir H. Karaman, Droit islamique comparé, 1/304-310)
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions