On dit que « Dieu n’impose à l’homme que ce qu’il peut supporter », alors pourquoi cause-t-il la folie de certaines personnes en leur enlevant, par exemple, leur enfant ?
Cher frère,
Dieu, dans le Coran, dit :
En ordonnant cela, Il déclare clairement qu’Il n’impose pas à Ses serviteurs des charges qu’ils ne peuvent supporter. Il existe des charges que le corps humain ne peut supporter, des charges que la richesse ne peut compenser, et des vérités que l’esprit humain ne peut atteindre seul. Tout cela est inclus dans la vérité selon laquelle les serviteurs ne sont pas chargés de fardeaux qu’ils ne peuvent supporter.
– Une personne trop malade pour se tenir debout peut accomplir sa prière assise.
– Quant à un malade qui est incapable de s’asseoir ou de bouger, sa prière est reportée.
– Le jeûne de celui qui mange par oubli pendant le Ramadan n’est pas rompu.
– Celui qui est contraint de manger quelque chose d’interdit n’est pas responsable.
– Il n’est pas obligatoire pour un musulman pauvre de faire le pèlerinage du Hajj ni de donner l’aumône (Zakat).
On pourrait multiplier les exemples. Ce sont autant de preuves de la justice absolue de Dieu et du fait qu’Il ne prescrit pas de charges qu’Ses créatures ne pourraient supporter.
Dieu, dans sa justice absolue, a limité les responsabilités de ses serviteurs non seulement par leurs capacités physiques et financières, mais aussi par les circonstances dans lesquelles ils se trouvent, et par leurs possibilités de comprendre les vérités de la foi et de connaître les préceptes de l’Islam. Autrement dit, Dieu n’a imposé à ses serviteurs aucun fardeau qu’ils ne puissent supporter. Il faut également savoir ceci :
Le devoir principal des humains dans ce monde est de croire en Dieu et de Lui obéir. C’est pourquoi, même à un niveau d’intelligence très bas, on a donné à l’homme la capacité de percevoir l’existence du Créateur. Alors que peu d’intelligence suffit à gérer les affaires du monde, on peut savoir que cet univers a un créateur. D’un autre côté, même si une personne a un handicap physique, comme la perte d’une main, ce qui affecte ses affaires mondaines, elle ne ressent aucun manque dans sa connaissance et sa reconnaissance de Dieu, même si elle perd ses deux mains et ses deux pieds. Après avoir perçu le souverain de cet univers grâce à son intelligence, elle accomplit son culte dans la mesure où son état physique le permet.
Allah, le Juste Absolu, a accordé à chaque être humain suffisamment d’intelligence pour réussir à ce test terrestre, et a exempté les malades mentaux et les enfants non encore capables de comprendre.
Dans ce monde d’épreuves, les gens sont mis à l’épreuve dans la mesure de leurs capacités. Cependant, il arrive que certaines personnes ne soient pas à la hauteur. Cela n’est pas dû au poids de la charge, mais à la faiblesse de la volonté de la personne.
Par exemple, une mère qui se résigne au destin trouve du réconfort lorsqu’elle perd son enfant.
Celui qui pense le contraire, quant à lui, se rebelle contre le destin comme s’il était le propriétaire de l’enfant, augmentant ainsi sa souffrance.
Donc, c’est possible. Celui qui ne consent pas, on lui casse la tête.
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions