Dans l’au-delà, pourquoi les bienfaits d’une personne seraient-ils donnés à quelqu’un d’autre à cause d’un droit violé ?

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Réponse

Cher frère,

Le Coran dit, en substance :

Autrement dit, les actes de chacun, qu’ils soient méritoires ou pécheurs, sont inscrits à son propre compte. Une personne qui n’a contribué ni directement ni indirectement à la commission de ces actes n’est pas responsable de ceux-ci.

Par exemple, si quelqu’un fait un don à une œuvre caritative, cela sera compté comme une bonne action pour lui.

Si cette même personne, par exemple, a commémoré quelqu’un par calomnie, alors cette commémoration par calomnie est inscrite au nom de celui qui l’a commémorée par calomnie, c’est-à-dire qu’elle est enregistrée comme une dette d’une manière ou d’une autre.

S’il ne demande pas pardon à Dieu, Dieu le reprendra pour ce péché.

Même si Dieu l’a pardonné, la dette envers la personne diffamée demeure. S’il n’a pas obtenu son pardon, une partie de ses bonnes actions lui sera transférée, proportionnellement à la dette contractée. Si ses bonnes actions sont insuffisantes, il devra prendre des péchés de cette personne. Autrement dit, le transfert de nos bonnes actions vers cette personne n’est pas gratuit. Il est le résultat d’une injustice commise par nous en sa faveur.

En effet, dans un hadith, le Prophète (que la paix soit sur lui) a dit :

On pourrait se poser la question suivante :

C’est ici que la miséricorde infinie, la grâce et la justice de Dieu, manifestées ouvertement en notre faveur, nous, ses serviteurs impuissants, entrent en jeu. Les trésors de Dieu sont infinis. Ce qui est difficile pour l’âme…

Pourquoi est-ce que nous hésitons à pardonner nos torts pour des broutilles mondaines, et ensuite nous allons demander à Dieu de nous pardonner nos péchés ?


Avec mes salutations et mes prières…

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