Comment trancher dans une affaire d’accusation de viol ?

Détails de la question

– Comment déterminer qui dit la vérité lorsqu’une personne affirme qu’une relation sexuelle entre deux individus était un harcèlement, tandis que l’autre affirme qu’il s’agissait d’un accord mutuel ?

Réponse

Cher frère,

Dans les hadiths du Prophète (que Dieu le bénisse et le salue),

la preuve des allégations et des litiges doit en principe être apportée par deux témoins, et en l’absence de preuves, on peut recourir au serment ; l’obligation d’apporter des preuves incombe à celui qui fait l’allégation, et celle de prêter serment à celui qui nie ; le juge doit entendre les deux parties, juger de manière transparente et équitable, et se fonder sur des données objectives et les preuves et explications présentées par les parties devant le tribunal.

Il existe un certain nombre de principes et de mesures, tels que…

(voir Muslim, Aḳzıye, 1-5 ; Abu Dawud, Aḳzıye, 6-7, 9, 16, 21 ; Tirmizi, Aḥkam, 12 ; Zayla’i, Naṣbü’r-râye IV, 95, 390-391 ; Shawkani, Neylü’l-awṭâr, VIII, 306-309, 323-327, 341-344)

En conséquence, dans une affaire, le demandeur, c’est-à-dire celui qui intente l’action, est le plaignant, dans votre cas.

Celui qui affirme que « quelqu’un a commis un viol » doit le prouver avec des preuves.


Si le demandeur n’a pas de preuves,

seul si la partie adverse le demande, l’autre partie est invitée à prêter serment.

S’il jure « Je n’ai pas commis de viol », l’accusation de viol est abandonnée.


Il ne reste plus que le crime d’adultère ;

Les deux parties sont punies pour avoir avoué l’adultère.


Avec mes salutations et mes prières…

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