– Nous avons un ami qui s’est récemment converti à l’islam. Il est très scrupuleux en ce qui concerne la prière, la zakat, la fitra et l’aumône. Il veille à accomplir scrupuleusement ses devoirs. Cependant, il a un doute concernant le sacrifice du mouton :
– Notre frère est végétarien et estime qu’aucun être vivant capable de ressentir la douleur ne devrait être tué pour nourrir l’homme. Il ne consomme jamais de viande, de poisson ou de volaille. Comment peut-on expliquer le concept de sacrifice dans ce cas ?
– Quelle perspective un musulman devrait-il adopter dans ce cas ?
– L’idée de mon ami concernant le sacrifice du mouton pour l’Aïd al-Adha est de donner l’argent nécessaire aux pauvres au lieu de sacrifier le mouton, mais de ne pas sacrifier le mouton du tout !
Cher frère,
Il semble presque impossible de convaincre les consommateurs de viande halal de devenir végétariens, tout comme il est difficile de convaincre les végétariens de consommer de la viande halal.
Végétarien
un musulman,
qu’il est interdit de manger de la viande d’animal
ne peut pas croire,
mais il peut ne pas tuer ni manger d’animaux. Les consommateurs de viande respectent également les sensibilités des végétariens.
Aujourd’hui, il est possible de pratiquer des abattages conformes à l’islam, sans que les animaux ne souffrent ou en souffrant le moins possible.
Nous rappelons par ailleurs à ceux qui ressentent de la peine pour les victimes de penser aussi aux millions d’animaux tués pour leur fourrure.
C’est Dieu qui a créé l’homme comme l’animal.
Dieu ne permettrait pas qu’une seule herbe soit arrachée, et encore moins qu’un animal soit tué, à moins que les gens n’en aient besoin.
Privant les populations vivant dans divers climats et régions du monde de tout type de viande engendrerait de nombreux problèmes.
Il existe également des interprétations en matière de jurisprudence islamique qui considèrent le sacrifice comme une sunna muakkada (sunna fortement recommandée).
les végétariens
En suivant cette interprétation, ils peuvent aider les pauvres au lieu de sacrifier un animal. On peut espérer que le fait de réjouir les pauvres compensera, Inch’Allah, le défaut de ne pas avoir accompli la sunna.
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions