– Comment le mot « mukimine » est-il écrit dans le manuscrit d’Ubayy ibn Kab, dans le verset 162 de la sourate An-Nisa ?
– Ubayy ibn Kab prononçait-il ce mot avec la même intonation (merfu) qu’aujourd’hui ?
– Al-Qurtubi affirme que dans le Coran d’Ubayy ibn Kab, le verset 162 de la sourate An-Nisa est écrit comme dans le Coran d’Othman, tandis qu’Ibn Abi Dawud, dans son Kitab al-Masahif, indique qu’il est écrit « mukimune ». Pouvez-vous expliquer lequel est correct ?
Cher frère,
Tout d’abord, ce mot n’est pas lu avec un marfu. C’est-à-dire pas comme « mukimune », mais…
au résident
se lit comme ceci.
De plus
Les manuscrits personnels des compagnons ne sont ni la source ni le déterminant de la lecture correcte des variantes ou des mots.
Les critères des lectures
Un document authentique est conforme à la forme officielle du Coran.
Toute lecture qui contient ces éléments est authentique.
Les manuscrits des compagnons étant des manuscrits particuliers, ils pouvaient contenir des notes et des informations supplémentaires spécifiques aux compagnons. C’est pourquoi Othman, lors de la transcription, a fait brûler ces manuscrits particuliers afin d’éviter tout malentendu ultérieur.
Par conséquent, les informations contenues dans les manuscrits attribués à tel ou tel compagnon du Prophète, que l’on trouve aujourd’hui dans les sources, ont été transmises par voie orale, par le biais de certains témoignages, et non pas par écrit. De plus, il est discutable que ces récits soient fiables du point de vue de la technique de transmission.
En résumé,
ce mot
au résident
se lit comme ceci.
Avec mes salutations et mes prières…
L’Islam à travers les questions