Cher frère,
Ce qui est recommandé dans le sacrifice (Qurban) :
Les jours de sacrifice.
Avant l’abattage, il faut identifier l’animal destiné au sacrifice. Il faut lui placer une marque ou un signe distinctif. Il faut l’emmener au lieu d’abattage gentiment, sans lui infliger de souffrance. Il faut couper l’œsophage, la trachée et les deux carotides, et le faire rapidement. Il faut pratiquer l’abattage par la gorge, pas par la nuque. Il faut abattre son propre animal, ou le faire abattre par un autre musulman si on ne peut pas le faire soi-même.
Il est déconseillé de faire couper les cheveux à un membre du peuple du Livre.
Abattre l’animal en le tournant vers la Qibla. Être présent lors de l’abattage de l’animal. Faire une prière et prononcer la basmala avant ou après :
« Allahumma, à toi seul appartient ma prière, mon culte, ma vie et ma mort. Je suis un musulman, et je suis ainsi commandé, et je suis parmi les musulmans. »
« Ô mon Seigneur, ceci est de Toi et pour Toi. Ma prière, mon culte, mon sacrifice, ma mort et ma vie sont pour Allah, le Seigneur des mondes, sans égal. J’ai été commandé de faire cela et je suis parmi ceux qui se soumettent. »
Cela signifie séparer la prière de la mention du nom d’Allah (Bismillah). Il est déconseillé de prier avant ou après la mention du nom d’Allah, ou de prier en même temps que la mention du nom d’Allah. L’animal destiné au sacrifice doit être le plus gros et le plus gras possible, dans la mesure du possible. Il faut le sacrifier le premier jour des jours de Nahr, en plein jour. Le couteau de sacrifice doit être très tranchant. Il est déconseillé de dépecer l’animal avant qu’il ne soit refroidi et que la vie ne s’éteigne complètement. Le propriétaire du sacrifice doit en manger, car c’est un festin offert par Allah. Il doit aussi en donner aux autres. (Kâsânî, Bedâyîu’s-Sanâyi’, Le Caire, 1327-1328/1910, V/78-81).
La fête du sacrifice (Kurban Bayramı)
Si un animal acheté pour être sacrifié ne l’est pas et que les jours de fête sont passés, il doit être donné en aumône. En cela, le riche et le pauvre sont soumis à la même règle. Le riche, qu’il ait acheté ou non un animal pour le sacrifice, doit donner en aumône la valeur de l’animal s’il ne l’a pas sacrifié. Il ne peut pas reporter cela à l’année suivante (Mehmed Mevkufâtî, Mevkûfât, (adapté par : Ahmed Davudoğlu), Istanbul 1980, II/329).
Celui qui déclare qu’il immolera un sacrifice pour un mort est tenu d’immoler son sacrifice pendant les jours de fête.
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Comment sacrifier un animal pour le Kurban Bayramı conformément à la Sunna ?
Avec mes salutations et mes prières…
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