– Après moi, viendront des dirigeants qui diront des choses auxquelles on ne s’opposera pas. Ils se battront et se disputeront dans le feu de l’enfer comme des singes.
– L’incident est relaté dans le livre Hayatu’s Sahabe, concernant un événement survenu pendant le califat de Muawiya. Le hadith est-il authentique ?
Cher frère,
Voici le récit complet de l’incident en question :
Muawiya monta à la chaire le jour du vendredi,
« Nos biens sont nos biens, nos impôts sont nos impôts. Nous les donnons à qui nous voulons, et nous ne les donnons pas à ceux que nous ne voulons pas. »
dit-il. Personne dans la foule ne lui répondit.
Le deuxième vendredi, il a répété les mêmes choses, mais cette fois, il n’y a eu aucun murmure de la part de la congrégation.
Mais quand il répéta les mêmes mots pour la troisième fois, l’un des présents se leva et dit :
« Non, d’où tiendrais-tu cela ? Au contraire, nos biens sont nos biens, et nos butins sont nos butins. Quiconque tentera de s’interposer entre nous et eux pour nous priver de ce qui nous appartient, nous le conduirons à notre Dieu par nos épées. »
a déclaré.
Après être descendu du minbar et avoir dirigé la prière, Muawiya fit venir cet homme en sa présence. Aussitôt, le peuple fut convaincu que cet homme allait subir un dommage et se précipita derrière lui pour se rendre en présence de Muawiya.
Mais lorsqu’ils sont entrés à l’intérieur
avec cette personne
que Muawiya était assis à côté de lui
ils ont vu.
Muawiya se leva et dit au peuple :
« Cet homme m’a donné la vie, que Dieu lui donne aussi la vie ! Car j’ai entendu le Prophète dire :
« Après moi, viendront des dirigeants et des commandants. Le peuple ne leur résistera pas, même s’ils sont injustes, et ainsi, ils seront tous pris au piège, comme des singes se bousculant et se disputant. »
Quand j’ai prononcé ces mots lors du premier vendredi, aucun d’entre vous n’a réagi. J’ai alors eu peur de faire partie de ceux que le Prophète avait dénoncés. C’est pourquoi j’ai répété les mêmes mots le vendredi suivant. N’ayant toujours reçu aucune réponse, j’ai encore eu peur de faire partie de ceux que le Prophète avait dénoncés.
Mais au troisième vendredi, cette personne s’est levée et m’a répondu, me ramenant ainsi à la vie.
Que Dieu lui accorde la vie éternelle !
»
(Voir Heythami, Majma’ al-Zawaid, V/236, n° 9199, rapporté par al-Tabarani dans ses livres al-Kebir et al-Awsat, et par Abu Ya’la.)
Al-Haythami, concernant les narrateurs mentionnés dans la chaîne de transmission de ce récit,
sika / fiable
indique que.
(mois)
Avec mes salutations et mes prières…
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